Les pigeons-voyageurs se méfient des faucons-pèlerins…
Si ces derniers leurs tournent autour, ils fuient à tire d’ailes ;
Surtout s’ils sont en route vers Saint-Jacques de Compostelle !
Même quand ils jouent à pigeon-vole, ils ne sont pas sereins.
Les pigeons quand ils volent, ont leurs repères…
Ils ont appris que le danger venait des airs,
Contrairement aux humains, ils ne croient pas au ciel !
Et ne connaissent pas encore les paradis artificiels…
Mais lorsqu’un rapace fonce sur eux,
Ils les entraînent en forêt… Pour les perdre !
Ils abandonnent leurs nids et leurs œufs.
Ou les sèment, allant jusqu’aux bords de l’Erdre.
Car le pigeon grâce à son sens de l'orientation,
Retrouvera toujours le chemin de sa maison !
Mais sur l'Agout à Lavaur, il y a des silures,
Qui dans le Tarn à Albi, ont fière allure…
Ils en ont marre de manger du poisson,
En attrapant des carpes, des gardons,
Ou parfois quand ils ont de la veine
Des barbeaux et des chevesnes...
Alors au lieu de mordre à l’hameçon,
Ou de dormir au fond de la rivière,
Ils apprennent à sauter les barrières...
Afin d’aller chasser les pigeons !
Se faire bouffer par un poisson…
Ce n’est pas glorieux pour un pigeon !
Mais avant que les ramiers ne pigent
Qu’ils doivent apprendre la voltige !
Faudra-t-il qu’arrivent à la rescousse,
Les oiseaux du film d’Hitchcock ?
Pour ne plus avoir la frousse
D'un aiglefin déguisé en haddock…
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